dimanche 28 septembre 2014

programmes de l’irrigation de l'agrume

Ä  Commentaires :
F D’aparés le tableau ci-dessus on peut conclure que les quantités données aux plants adultes sont presque égales aux doubles quantités données aux jeunes plants.   
F Les quantités annuelles d’eau apportées sont faibles aux stades de maturation / sénescence, repos végétatif et débourrement, par contre elles sont importantes aux stades de floraison, nouaison, chute physiologique et grossissement. Car à ces derniers stades les besoins en eau de la plante augmentent. Néanmoins ces besoins varient aussi selon la variété et l’âge de la plante

Données générales sur les agrumes

                                        1.    Introduction :
La culture des agrumes est originaire de l’extrême  orient et plus précisément des tropiques humides d’Asie du Sud Est.
                                          2.    Botanique :
Les agrumes appartiennent à la famille des Rutacées qui comprend les trois genres suivants :
-  Poncirus : il diffère des autres genres notamment par ses feuilles trifoliolées, caduques en hiver, des exigences climatiques moins importantes lui permettent de végéter sous des latitudes peu tempérées.
-  Fortunella : il se distingue principalement par un nombre réduit de loculés dans le fruit (de3à5, plus rarement 6à7), des feuilles de petite taille, d’épaisseur assez  grandes, à nervures peu apparentes ou inexistantes.
-  Citrus : il est caractérisé par des jeunes pousses vertes, fleurs blanches avec un limbe caractérisé de pétales plus ou moins grands, feuilles persistantes ou pétiole ailé, fruits en général sphériques.
                                          3.    Exigences des agrumes :
                                                      3.1.Exigences climatiques :
      -La température optimale pour le développement de l’arbre situe entre 13°C et 39°C.
      -L’humidité moyenne en eau des agrumes sont de700mm/an, cette  quantité doit être apportée    d’une façon régulière.
      -L’humidité moyenne d’air est la meilleure pour les agrumes car une humidité excessive favorise l’attaque de certains ravageurs. Une faible humidité provoque une augmentation de la transpiration.
      -L’installation des brise-vent est indispensable pour la protection des arbres contre les vents violent            
                                                      3.2. Exigences édaphiques :
Les agrumes exigent des sols suffisamment aérés avec une profondeur de 0,8 à 1,5 mètre ayant un pH neutre ou légèrement acide dont la texture et la structure doit assurer une bonne perméabilité et une aération suffisante. Le citrus préfère des sols riches en matière organique avec une faible teneur en chlorure de sodium et en calcaire actif.
                                          4.     Choix du porte-greffe et des variétés :
Les critères de choix d’un plant d’agrume ont évolué en entraînant un élargissement de la gamme des variétés et des porte-greffes disponibles.


                                                      4.1.Choix de porte-greffe :
Le choix du porte-greffe doit tenir compte de plusieurs critères :
ü  Une bonne résistance à la gommose à Phytophtora ;
ü  Une adaptation aux sols alcalins et à teneur souvent élevée en sels ;
ü  Une multiplication et élevage facile en pépinière ;
ü  Une association greffon/porte-greffe tolérant à la maladie à virus de la Tristeza ;
ü  Un effet favorable de porte-greffe sur la variété par une productivité élevée et un bon calibre.
                                                      4.2.Choix des variétés :
Caractéristiques d’une bonne variété sont :
ü  Une bonne compatibilité avec le porte-greffe choisi ;
ü  Une productivité élevée ;
ü  Un bon calibre ;
ü  Des fruits sans pépins et riches en jus ;
ü  Qualité gustative appréciable aux consommateurs ;
ü  Fruits qui s’épluchent facilement ;

ü Précocité ou tardiveté ;

mercredi 9 avril 2014

Agriculture au Maroc

Libéralisation du secteur et accords de libre-échange[modifier | modifier le code]

La libéralisation du secteur agricole a commencé en 1985, sous la direction de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI)1. Un accord delibre-échange a ensuite été signé avec l'Union européenne en 1996, entré en vigueur en 2000. Les produits agricoles marocains sont ainsi soumis à des faibles droits de douane, mais seulement dans la limite de contingents stricts1. Un autre accord de libre-échange a été signé avec les États-Unis, en vigueur depuis janvier 2006, qui ouvre par contre toutes les barrières douanières, y compris dans le domaine agricole1. L'accord n'a pas été publiquement discuté et a été contesté par des associations locales1. By Yassine Zouaoui

Les céréales[modifier | modifier le code]

Les céréales figurent comme étant la principale culture agricole du Maroc. La production céréalière fait vivre une grande partie de la population rurale du pays, mais malgré les progrès de l'irrigation dans le centre et le sud du pays, les céréales restent dépendant d'une bonne pluviométrie, leurs volumes de production peut d'une année à une autre varier du simple au triple (de 30 000 000 à 100 000 000 quintaux) en fonction des conditions climatiques. Un secteur d'exploitation moderne concentré sur la côte atlantique et le centre du pays coexiste avec une agriculture de subsistance, qui permettait une relative sécurité alimentaire.

Les fruits et légumes[modifier | modifier le code]

Structure de la superficie des agrumes par région agricole (2005-2006).
Grâce à la construction de nombreux barrages et à la mise en valeur d'importantes zones irriguées, le secteur des fruits et légumes est celui qui offre à long terme les plus grandes possibilités d'évolutions. Ce secteur a permis le développement d’une production arboricole performante (agrumes, pommesnectarines, etc.) qui offre de nombreux avantages.
Caisse de clémentines du Maroc.
En 2010, le "Plan Maroc Vert" s'est vu alloué un budget de 3 milliards de Dirham. De nombreux plans d'aide au développement ont été mis en place, par exemple en favorisant l'irrigation au goutte à goutte, en subventionnant la mécanisation, ou en aidant l'utilisation d'intrants certifiés. Les hauts plateaux de l'Atlas sont caractérisés une agriculture principalement arboricole (pommierspoiriers, etc.), notamment dans la région deMeknès-Tafilalet et autour de Midelt (Aït ayache, Boumnia, Zaïda, etc.), avec près de 6950 ha dont 6120 ha productifs. La mise en place de marchés de grosrestructurés, dont l'Agropolis de Meknès, donne toute l'ampleur de la volonté de tirer profit de l'agriculture locale.
L'industrie agroalimentaire est le 1° secteur industriel du pays. Elle représente 4,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie marocaine, soit 30 % de la valeur ajoutée industriel. Le Maroc compte 2000 entreprises opérant dans ce secteur, regroupant près du tiers des emplois permanents du secteur industriel, soit 103 000 personnes équivalent à 20 % du total des emplois. L'industrie agroalimentaire marocaine est en pleine mutation, mais se trouve encore confrontée à de faibles productivités, normalisation insuffisante, déficience de la chaine logistique/emballage. De plus, le marché intérieur et notamment la grande distribution se développe à grand pas, avec des cahiers des charges de plus en plus exigeants en termes d'hygiène, de respect des délais, de qualité ou encore d'emballage. Enfin, les accords de libre échange avec l'UE prévoyant le démantèlement progressif des droits de douane vont engendrer l'arrivée massive de produits étrangers. Si le Maroc veut résister à cette concurrence internationale, tout en se positionnement sur la scène mondiale, il n'a d'autre choix que de développer rapidement une offre complète et compétitive. La marge de progression marocaine reste énorme, quand on sait qu'il est déjà la 5° puissance économique d'Afrique.
Les récoltes permettent d'alimenter les exportations du pays tout en offrant d'importants débouchés vers l'industrie agroalimentaire qui représente plus de 30 % du PIB industriel 2. De 1998 à 2007 le Souss a contribué à la part la plus importante de la valeur ajoutée agricole soit 32%, suivi par Gharb-Chrarda-Beni Hssen avec 20% et l’Oriental près de 15%3.
Dans la plaine du Souss, l'agriculture bascule d'une agriculture de subsistance vers une agriculture moderne, conduisant ainsi les ouvrières saisonnières venus des zones rurales du Moyen Atlas 4 à travailler dans de grandes exploitations plutôt que dans les champs1, dans des conditions difficiles (travail souvent non déclaré, tandis que l'Association marocaine des droits humains signale des cas de viol dans les fermes1). Contre ces grandes exploitations, l'Association nationale des coopératives d'argan (ANCA) regroupe 42 coopératives, où les femmes gagnent au moins l'équivalent de 4 euros par jour1. Selon des chiffres de 2005, les coopératives d'arganier employaient environ 2 000 personnes5.
Les principaux produits d'exportations sont la tomate, les agrumes (orangesmandarinesclémentines, etc.), ainsi que les légumes comme la pomme de terre, la courgette, et les aubergines produits principalement dans le sud du pays, notamment dans la région d'Agadir).

Viticulture au Maroc[modifier | modifier le code]

Le Maroc propose douze appellations contrôlées, dont : Beni-m'tir, Berkane, Gris de Boulaouane, Gharb, Guerrouane, Zaer, Zemmour, coteaux-de-l'atlas et une partie du vin de marque Sidi Brahim.

Les exportations agricoles[modifier | modifier le code]

Arganiers et chèvres (région d'Essaouira, Maroc).
Le Maroc est l'un des plus importants exportateurs d'olives de table (3e) et d'huile d'olive (6e) au niveau mondial 6,7, et aussi depuis peu d'huile d'arganier, utilisé en Europe, au Japon et aux États-Unis comme produit cosmétique. L'arganeraie participe, dans la vallée du Souss, à 25 à 45 % du revenu des familles1.
Le Maroc est le 6e exportateur mondial de tomates 8. Les exportations d'agrumes sont également une des plus grandes ressources agricoles du pays. Au total le secteur agricole contribue à 10% des exportations globales du pays 9.

Souss-Massa-Drâa سوس ماسة درعة

INTRODUCTION

 est l'une des seize régions administratives du Maroc. Située dans le sud du Maroc, au sud du Haut Atlas, elle englobe la plaine du Souss, une partie de l'Anti-Atlas et la région de Ouarzazate. Elle s'étend sur 70 880 km² et comportait, lors du dernier recensement de 2004, 3 113 653 habitants2. Son chef-lieu estAgadir.

Géographie

Superficie 

La superficie totale de la région atteint 70 880 km², soit 9,9 % de la superficie totale du Maroc3 .

Climat

climat méditerranéen semi-aride de la région, à savoir le relief, la côte océanique et le Sahara. Ainsi, le nord de la région, dominé par l'Atlas, est caractérisé par un climat humide à semi-aride en progressant vers la plaine. Cette dernière, qui occupe le contrebas du relief de l'Atlas ainsi que les bassins de Souss et de Massa, connaît un climat aride malgré une large ouverture sur l'Atlantique. Enfin, la partie sud et sud-est de la région qui compose le côté nord du Sahara est couverte par un climat désertique.

Administration et politique[modifier | modifier le code]

Administration déconcentrée[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l'administration territoriale déconcentrée, à la région de Souss-Massa-Drâa, en tant que collectivité territoriale de premier niveau, correspond la wilaya de Souss-Massa-Drâa.
  • De juin 2004 à février 2010, le wali de la région était Rachid Filali Amine.
  • De février 2010 à mai 2012, Mohamed Boussaïd.
  • Son successeur, depuis le 11 mai 2012, est Mohamed El Yazid Zellou,

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Ancienne carte du découpage préfectoral ou provincial de la région (avant la création des provinces de Sidi Ifni et de Tinghir, en 2009)
Depuis 20097, la province de Tiznit a été divisée en provinces de Tiznit et de Sidi Ifni(sud de son ancien territoire) ; la province de Ouarzazate a été également découpée : sa partie orientale formant, avec la partie occidentale de la province d'Errachidia (qui appartient à la région de Meknès-Tafilalet), la province de Tinghir. Le nombre de préfectures ou provinces est donc passé de 7 à 9 dans la région de Souss-Massa-Drâa :
La région comprend 24 communes urbaines et 212 communes rurales[réf. souhaitée].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Barrages[modifier | modifier le code]

BarragesOuedEn serviceCapacité en mm³Usages
El MansourDrâa1969560Irrigation + eau potable
Ibn TachfineMassa1972304Irrigation + eau potable
Abd El MoumenIssen1981214Irrigation + eau potable
DkhilaIssen19860,7Régulation
AoulouzSouss1991294Recharge de la nappe
Imi LkhengTalekjount199311Irrigation + recharge de la nappe
Moulay AbdellahTamri2003110Eau potable
Ahl SoussAït Baha20042,2Irrigation + eau potable
Mokhtar SoussiOuzioua200250Irrigation

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution[modifier | modifier le code]

Population totale
19942004
2 635 5223 113 653
1994, 2004 : recensements officiels

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture4[modifier | modifier le code]

Article connexe : Agriculture au Maroc.
Le climat subdésertique de la région handicape toutes les cultures à air ouvert telle la céréaliculture dont le rendement moyen est de 6,4 qx/ha (contre 11 qx/ha au niveau national) sur la période 1995-2006. Ainsi, avec une moyenne de 324 milliers d'hectares allouée à la céréaliculture, concentrée dans les bassins de Souss et de Massa, la région a eu une contribution moyenne de 3,5 % de la production céréalière nationale sur la même période.
Par contre, pour le bassin du Souss-Massa en particulier, l'exploitation de la nappe phréatique et les grandes infrastructures hydrauliques (près de 190 000 ha de terres irriguées) a permis le développement de l'arboriculture (13 % de la superficie cultivée en plantations fruitières au niveau national) notamment les agrumes pour lesquels la région a alloué, pendant la campagne agricole 2005-2006, 33 000 hectares soit 40 % de la superficie nationale consacrée à ces cultures. Ainsi, la région de Souss-Massa-Drâa a produit 47 % de la production nationale d'agrumes soit 591 milliers de tonnes dont près de 50 % destinée à l'exportation. La majorité de la production est consacrée au Maroc-late (33,9 %) et à la clémentine (31,3 %).
Structure agrumes.jpg
En plus de son rôle leader en tant qu'exportateur des agrumes, la région de Souss-Massa-Drâa vient au premier rang en matière d’exportation de fruits et de tomates en contribuant respectivement à hauteur de 53 % et 83 % aux exportations nationales. Par ailleurs, cette région produit 50 % de la banane au niveau national atteignant près de 50 000 tonnes.
L'activité agricole se concentre essentiellement dans les bassins de Souss-Massa et du Drâa alors que les plaines intérieures de la région font face de plus en plus à la désertification des sols et la sécheresse rendant, ainsi, difficile d’entretenir une agriculture rentable et prospère. Par ailleurs, l'intensification des fourrages et l'utilisation intensive de l'irrigation diminuent le potentiel en eaux souterraines et rend cette denrée plus onéreuse à l'extraction, ce qui se répercute sur le coût des exploitations agricoles notamment les primeurs. Dans ce sens, il y a lieu de s'engager davantage auprès des agriculteurs afin de mettre à profit les nouvelles techniques en matière de gestion d'eau et de recharge de la nappe phréatique.

Élevage4[modifier | modifier le code]

L'élevage constitue l'une des principales activités agricoles de la région notamment dans la zone du Drâa. Ainsi, en 2006, la région a compté un cheptel de 2,7 millions de têtes soit 11,3 % du cheptel national. Ce cheptel se compose respectivement de 277 milliers de bovins, 1,2 million d'ovins et 1,2 million de caprins soit des contributions parmi les plus notables dans le cheptel national avec respectivement 10,4 %, 7,5 % et 23,2 %. Cependant, le cheptel dans la région a connu une baisse remarquable entre 1990 et 2006 qui s'est soldée par une régression annuelle moyenne de 0,6 %, 1,5 %, 1,6 % et 1,5 % respectivement pour les bovins, les ovins, les caprins et l'effectif total.
Cheptel SMD Maroc.jpg
En dépit de cette tendance baissière par rapport à 1990, ces parts restent importantes au niveau national et reviennent aux étendues pastorales dont disposent cette région et au caractère substitutionnel de l’élevage par rapport à l’agriculture dans les zones non agricoles de la région. Par conséquent, l'élevage joue un rôle de subsistance et de substitution à la production des cultures ainsi qu’une assurance contre les années à faible rendement des cultures. Ceci est d’autant plus remarquable pour les populations rurales vivant dans les zones peu cultivables pour lesquelles la production animale représente la grande part dans la formation du revenu monétaire et dans l’épargne.
Cependant, la multiplication des parcours et l'intensification de l'élevage, des caprins en particulier, sont à même d'appauvrir le sol de la région et le fragiliser face aux effets dévastateurs de l'érosion et la désertification. Par ailleurs, ce surpâturage contribue au recul de l'arganier dans la région notamment durant les périodes sèches pendant lesquelles la couverture végétale ne permet plus de subvenir aux besoins des éleveurs ce qui risque d'accentuer la dégradation environnementale de la région.

Pêche8[modifier | modifier le code]

Riche de ses 360 km de côte atlantique et des deux grands ports d'Agadir et de Sidi Ifni, la région est la quatrième place de débarquement des produits de la pêche côtière au niveau national (3e pour la production en valeur). Ainsi, la production de la pêche côtière a atteint 104,5 milliers de tonnes en 2007 (12,7 % de la production nationale) contre 78,2 milliers de tonnes en 2001 (8 % de la production nationale) soit une hausse annuelle moyenne de 5 % du volume débarqué. Le port d'Agadir est le principal point de débarquement en réalisant 82,2 % de la production en volume de la région contre 16,9 % pour le port de Sidi Ifni durant la période 2001-2007.
P che SMD.jpg
Cependant, cette hausse notable en termes de volume ne s'est pas accompagnée par une appréciation en valeur. En effet, la région a vu la valeur de ses débarquements des produits de la pêche côtière chuter de 1,5 % l'an entre 2001 et 2007, passant de 529,5 millions de dirhams (20,8 % de la valeur nationale) à 483,8 millions de dirhams (13,2 % de la valeur nationale) entre temps.

Mines[modifier | modifier le code]

La région a une activité minière particulièrement importante notamment celle relative aux minerais métalliques. Ainsi, elle est la principale productrice du minerai d'argent brut avec 166,7 tonnes en 2006 soit une moyenne de 80,4 % de la production nationale depuis 2001.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Souss-Massa-Drâa